Les principes de base du plaisir au travail

Dans mes rencontres avec mes clients, un fait est incontournable : les personnes veulent avoir du plaisir au travail.

En fouillant sur le thème, je me suis rappelée un texte écrit par le Dr Jacques Forest et qui est intitulé «Si le travail est plaisir, la vie sera joie» (Psychologie Québec, volume25, numéro 4, juillet 2008).

Dans cet article, l’auteur met l’accent sur les principes  à appliquer pour que le travail d’une personne soit agréable.

Le travail d’une personne l’amène à affronter des défis.  Celle-ci doit évaluer que le défi présenté par son travail est égal ou un peu supérieur aux habiletés qu’elle croit posséder.  L’anxiété et l’inquiétude apparaîtront si le défi va au-delà des compétences de la personne.  À l’opposé, l’ennui et l’apathie apparaîtront si la personne perçoit le défi comme étant inférieur à ses compétences.

En matière de plaisir au travail, il existe trois principes de base. Premièrement, le plaisir ne vient pas seul.  N’en déplaise à plusieurs, le plaisir au travail demande des efforts et ceux-ci doivent être soutenus et dirigés. La personne doit chercher les valeurs qui l’animent au travail et connaître ce  qui donne un sens à sa vie de par le travail.

Deuxièmement, pour qu’une personne soit bien adaptée au travail, il doit y avoir une sorte d’adéquation entre ses valeurs et ses capacités et les tâches qu’elle accomplit  dans ses fonctions de travail. Pour cela, la personne doit choisir une profession qui lui ressemble. Les personnes qui sont motivées intrinsèquement sont plus susceptibles de fonctionner de manière optimale.  À l’opposé, les personnes qui ne sont motivées qu’extrinsèquement (argent, prestige, par exemple) seraient plus susceptibles de ressentir moins de bonheur, moins d’énergie, en plus d’éprouver divers symptômes physiques.

Troisièmement, il doit y avoir une adéquation entre les compétences de la personne et les tâches à accomplir.  En somme, il faut trouver un travail qui nous ressemble tant du côté des valeurs que du côté des compétences.

Quant au plaisir au travail, il se présenterait selon l’auteur de l’article lorsque le défi est évalué comme élevé et que les compétences pour le  relever  sont sollicitées à pleine capacité.

En terminant, l’auteur cite Confucius : « La personne qui prend plaisir à travailler ne travaillera plus jamais ».