choix carrière

le 1 mars et le choix de carrière

La date fatidique du 1 mars est significative pour plusieurs personnes.  C’est la date limite pour faire une demande d’admission dans la plupart des programmes d’études au secondaire (DEP), au cegep (DEC)  ou encore à l’université.  Cette période où une personne doit exprimer un choix est souvent très anxiogène pour elle-même et pour ses proches. Bien souvent, l’anxiété de l’un augmente celle de l’autre, ce qui n’aide en rien. Formuler un choix pour apaiser son anxiété n’amène pas toujours à faire le meilleur choix puisque la personne n’aurait pas nécessairement fait tout le travail de réflexion nécessaire pour faire un choix éclairé.  Pour y arriver, il faut tolérer cette anxiété et faire la réflexion qui s’impose. Pour cela, il faut se donner du temps.  Choisir entre le 28 février et le 1 mars, n’est certainement pas la meilleure idée.

Dans la réflexion, il y a plusieurs questions à se poser. Qu’est-ce que j’aime? Quels sont mes talents ou aptitudes? Quels sont mes traits de personnalité qui pourraient m’être utiles dans une profession?  Quels sont mes valeurs?  Quelles sont mes limites et contraintes personnelles?  Quelles sont les professions qui sont le plus susceptibles de correspondre à ce que je suis?  Qu’est-ce que je sais sur ces professions?  Comment pourrais-je en apprendre davantage sur celles-ci afin de valider si elles correspondent toujours à l’idée que je m’en fais.

Certes, si vous êtes en questionnement face à votre carrière et que l’anxiété du choix à faire vous empêche d’y voir clair, vous pourriez bénéficier d’être accompagné et guidé par un(e) professionnel(le) de l’orientation pour être davantage en mesure de faire un choix éclairé, c’est-à-dire le meilleur choix pour vous. N’hésitez pas à consulter et surtout…ne tardez pas, car il fait avoir un certain temps devant soi pour faire un réel processus.

 

Carole Dion c.o.

Choix de carrière à l’ère de l’immédiateté

De nos jours, tout va vite.  Les personnes, particulièrement les jeunes, sont habituées à obtenir une réponse rapide à leurs questionnements, simplement en utilisant l’internet.  Il apparait difficile pour certains d’admettre que ça puisse être différent lorsqu’il est question de penser au choix de carrière.

Or, s’il existe des questions auxquelles on ne peut obtenir une réponse immédiate, ce sont bien les questions concernant le choix d’un domaine d’études et de la carrière.  Pourquoi en est-il ainsi?  Simplement parce que ces questions  demandent de la réflexion et que celle-ci nécessite qu’on y accorde un certain temps. Certes, toute cette réflexion peut parfois générer une certaine anxiété poussant ainsi les personnes à vouloir escamoter les étapes afin d’obtenir une idée d’un programme d’études à considérer ou une profession à envisager. Le fait d’avoir identifié une possibilité de carrière diminue l’anxiété pour certains.  Toutefois, on ne peut pas être assuré que toutes les questions auxquelles la personne aurait dû s’attarder ont été étudiées.  En ce sens, le choix n’est peut-être pas très éclairé s’il est fait de manière précipité. Tôt ou tard, les questions  auxquelles on ne se sera pas attardé au moment opportun s’imposeront inévitablement.

Ajoutons à cela, des parents eux-mêmes anxieux face au choix d’un jeune et on se retrouve dans une dynamique particulière  où l’anxiété de l’un vient augmenter celle de l’autre, créant ainsi un climat peu favorable à la réflexion et à l’introspection.

L’anxiété générée par le choix de carrière à faire doit être tolérée temporairement. Tenter d’y mettre fin abruptement n’amènera pas nécessairement la personne à faire le meilleur choix, celui qu’elle aurait pu faire si elle avait toléré une certaine anxiété passagère, alors qu’elle tente de trouver des réponses à ses questionnements en réfléchissant sur elle-même afin de trouver ses propres repères identitaires.  Pour faire un choix éclairé au plan de la carrière, il faut regarder la situation sous plusieurs angles. La démarche demande de se questionner sur soi, sur le monde du travail, sur les professions, afin de trouver le meilleur appariement entre la personne que nous sommes et les possibilités qui s’offrent à nous en vue d’accéder à une carrière qui correspond à la conception qu’on a de soi.

Si vous sentez que vous tournez en rond dans votre réflexion au sujet de la carrière, n’hésitez pas à consulter un(e) professionnel(le) de l’orientation qui vous guidera dans votre démarche.

www.orientation.qc.ca

 

 

Un choix éclairé pour le 1 mars

 

L’année 2015 s’achève.  Dans les prochains mois, plusieurs auront à faire des choix concernant leur avenir scolaire ou professionnel.  Quel programme d’études  choisir parmi tous ceux disponibles?  Quel programme est le plus susceptible de m’amener à exercer une profession qui me ressemble, et qui en plus sollicitera mes aptitudes et  qualités personnelles, tout en correspondant à mes valeurs.  Tout un défi, n’est-ce pas? Et pourtant, ce ne sont que quelques aspects sur lesquels les étudiants sont appelés à se questionner afin de trouver leur voie.  Devant la tâche, certains seront portés à abdiquer devant toute cette réflexion à faire, espérant que la réponse s’impose à eux par un curieux hasard.  Habitués que nous sommes  à l’instantanéité qui caractérise notre époque, il peut être difficile de s’arrêter, de réfléchir sur soi, de tolérer l’incertitude mais aussi l’anxiété générée par celle-ci.  Pourtant, c’est ce qu’il faut faire pour nommer les questions qui nous habitent au sujet de la carrière, mais aussi pour se donner les moyens de trouver des réponses à ses propres questionnements.

Qui dit réflexion au sujet de la carrière dit aussi processus.  Et qui dit processus fait aussi référence à une période de temps.    Ce processus réflexif au sujet de la carrière est propre à chaque individu, chacun ayant son propre rythme, ses conditions personnelles et ressources, ses propres limites et contraintes.  Une chose est certaine : il demande du temps. En moyenne, un processus peut nécessiter entre 4 et 6 rencontres habituellement espacées d’une semaine entre les rencontres. Progressivement, à mesure que la personne s’investit dans une telle démarche, elle arrive normalement  à trouver des réponses à ses questionnements.

Il n’est pas trop tôt pour amorcer un processus d’orientation à ce moment-ci, même s’il reste plusieurs semaines avant d’avoir à compléter des demandes d’admission pour les programmes universitaires ou collégiaux, mais aussi en ce qui concerne la formation professionnelle au secondaire.  Évitez la cohue, consultez maintenant.  Vous serez dans de meilleures dispositions pour exprimer un choix le moment venu et davantage enclins à faire les démarches requises en vue d’actualiser le projet professionnel choisi.

 

Carole Dion c.o.