carrière

Les études et le choix de carrière, ça va?

Les études et le choix de carrière, ça va?

Sans doute que plusieurs ont eu à répondre à cette question durant le temps des fêtes. Certains ont pu y répondre avec assurance et confiance, mais pour d’autres voire plusieurs, cette fameuse question rappela tous les doutes et les questionnements qui les habitent face à la carrière.

Le début d’une nouvelle année est souvent une période pour se poser des questions sur ce qu’on pourrait faire pour améliorer sa vie et la rendre plus enrichissante et satisfaisante. Pour plusieurs, ces questions portent sur le travail, les études, la santé. Lorsqu’on est habité par des questionnements importants quant à son choix de carrière ou à ses études, le stress engendré peut éventuellement avoir des effets nocifs sur la santé. Idéalement, il importe de consulter avant d’en arriver là.

Sentir qu’on n’est pas à la bonne place dans sa carrière ou dans son programme d’études, qu’on n’exploite pas tout son potentiel, qu’on ne se réalise pas professionnellement, qu’on aurait à développer des compétences pour améliorer sa situation, tout cela ne sont que quelques-uns des motifs qui amènent les personnes à me consulter comme conseillère en orientation.

La démarche proposée en orientation vise à faire le point sur la situation de la personne, sur ses ressources personnelles, sur son fonctionnement psychologique, sur ses aspirations futures. Ultimement, la démarche devrait permettre de trouver un ou  des projets  de carrière ou d’études réalistes et réalisables, ou encore d’avoir une meilleure compréhension des problèmes rencontrés et des solutions à votre portée pour y faire face.  Elle amène la personne à se poser les bonnes questions et à trouver ses propres réponses avec l’aide que je lui apporte tel un guide. Ces questions portent sur ses intérêts, ses valeurs, ses aptitudes, ses limites, ses contraintes, sa personnalité, entre autres. Cette démarche demande une certaine introspection et d’honnêteté envers soi-même, puisque chacun porte en lui  plusieurs réponses à ses questionnements.  «Connais-toi toi-même», disait Socrate. La connaissance de soi est à la base de l’orientation. Lorsqu’on se connait bien, on est davantage en mesure de reconnaitre ce qui est bon pour soi quant au domaine d’études ou de la carrière. Hélas, pressés par le temps avec un choix imminent à faire, plusieurs escamotent cette étape pourtant cruciale, ce qui les mène souvent à opter pour des domaines qui ne leur conviennent pas.  Tôt ou tard, des questions importantes s’imposeront à eux et ils n’auront pas d’autres choix que d’y trouver des réponses.

En manque de repères identitaires, il est nécessaire de s’arrêter et de faire la réflexion qui s’impose afin de repartir sur des bases plus solides. Une telle démarche demande du temps, de la réflexion, un investissement personnel.  C’est pourquoi il ne faut pas s’attendre à tout régler en une seule rencontre.  La durée de la démarche varie selon les personnes, leur maturité, leur investissement dans la démarche, la réflexion déjà amorcée, et les difficultés rencontrées.  Une chose est certaine, il est nécessaire de prendre le temps qu’il faut pour faire le tour de la question qui vous a amené à amorcer une démarche d’orientation.

Par la suite, pour que la situation change, il faudra passer à l’action. L’avenir se joue maintenant par les actions et les gestes que vous posez. Vous ne faites rien, alors rien ne changera.

Vous vous sentez interpellés par ces questions, n’hésitez pas. Contactez-moi pour en discuter et prendre rendez-vous.

Carole Dion c.o.

Quand persévérance rime avec acharnement

Quand persévérance rime avec acharnement

En orientation scolaire et professionnelle, il nous arrive de rencontrer des personnes qui s’accrochent à un rêve professionnel inaccessible. La persévérance scolaire c’est bien.  D’ailleurs, on en fait la promotion abondamment. Crois en tes rêves! Tout est possible!  Dans la réalité, tout n’est pas possible pour tout le monde et il est fréquent que nos rêves ne se réalisent pas, même en mettant tous les efforts nécessaires.  La persévérance c’est bien quand on a des chances raisonnables de croire que nos aspirations professionnelles ont de bonnes chances de pouvoir se concrétiser. Plusieurs s’imaginent déjà occuper la profession X, mais oublient le chemin parfois difficile, toutes les étapes à franchir et tout le travail à faire pour y arriver.  Malheureusement, pour réaliser ce rêve, il faut être capable de passer à travers le parcours en question.  En surestimant leurs capacités ou sous-estimant la difficulté du parcours, plusieurs s’exposent aux échecs, aux refus répétés de leur candidature au programme tant convoité, ou encore à l’impossibilité d’accéder à la profession ou à la carrière de ses rêves. Avec le temps, les refus et les nombreux échecs peuvent avoir des conséquences au plan psychologique pour la personne.

Il vient un moment où la persévérance atteint un seuil à partir duquel une certaine souffrance peut s’installer progressivement chez celui qui persiste à outrepasser ses capacités ou à ne pas reconnaitre que son projet de carrière irréaliste ne se concrétisera pas. Ainsi, à force de vivre une succession d’échecs ou de refus, la personne qui s’acharne peut connaitre des périodes d’anxiété, une baisse de l’estime de soi, de l’insomnie, du découragement pouvant aller jusqu’au désespoir ou encore à la dépression.  Elle pourrait aussi avoir tendance à s’isoler. Et c’est sans compter la perte de temps et possiblement d’argent à s’acharner autant.

C’est quoi l’acharnement? C’est s’accrocher à un rêve de carrière inaccessible où la sélection des candidats se fait, la plupart du temps, sur la base de l’excellence du dossier scolaire, d’aptitudes particulières ou de capacités physiques, mais c’est aussi s’accrocher à une profession offrant peu de possibilités d’emploi sur le marché du travail. Pourquoi c’est inaccessible?  Les résultats scolaires sont insuffisants, les capacités physiques en-deçà des seuils attendus, ou encore les aptitudes particulières requises sont inférieures à celles d’autres personnes qui ont aussi les mêmes aspirations professionnelles.  Par ailleurs, le marché de l’emploi dépend d’une multitude de facteurs et beaucoup de professions ont des cycles ou alternent les bonnes et les moins bonnes périodes quant au nombre d’emplois disponibles. La personne a beau vouloir exercer la profession x, avoir tout ce qu’il faut pour réussir, mais être confrontée à un marché du travail saturé pour la profession en question lorsqu’elle cherche à s’insérer professionnellement.

Bien que la personne qui s’acharne vers un projet de carrière irréaliste se met souvent beaucoup de pression pour ne pas décevoir ses proches, il se pourrait aussi que ces derniers mettent aussi une certaine pression (pas toujours consciemment) pour que l’acharné ne lâche pas son rêve inatteignable. En d’autres mots, on l’encourage à s’acharner encore. Ce n’est pas facile de renoncer à son rêve, mais il vient un temps où renoncer est ce qu’il y a de mieux à faire. Il revient à l’acharné de reconnaitre et d’accepter ses propres limites (ce qui ne se fait pas sans difficultés), mais aussi de s’affirmer  auprès de ses proches quitte à les décevoir,  pour enfin pouvoir s’ouvrir à d’autres possibilités de carrière qui respectent ses limites personnelles tout en correspondant à ce qui compte véritablement pour lui.

Carole Dion c.o

Note : Vous vous sentez concernés et ne savez pas comment apporter votre aide à un de vos proches qui vit cette situation, il serait utile pour lui de consulter un(e) conseiller(ère) d’orientation. Pour en apprendre davantage sur le sujet, je vous suggère la lecture suivante : Le piège de la persévérance-Comment décrocher d’un rêve impossible.  Auteur : Isabelle Falardeau,  c.o. Septembre Éditeur (2017).

http://www.septembre.com/livres/fichiers/17-03-22_CommuniqueLePiegeDeLaPerseverance.pdf

 

 

 

Consulter en orientation: sondage canadien

 

Selon un nouveau sondage, rendu public le 10 mars 2015 par CNW et commandé conjointement par l‘Institut canadien d’éducation et de recherche en orientation (CERIC) et the Counselling Foundation of Canada, un Canadien sur deux, n’ayant pas reçu d’orientation professionnelle, affirme que si c’était à refaire, il consulterait un professionnel en planification de carrière et d’emploi.

« Tout comme nous avons besoin d’un planificateur financier et d’autres professionnels dans notre vie, il est reconnu que des conseils professionnels sont nécessaires pour bien gérer notre carrière », affirme Jan Basso, présidente du CERIC, qui est également directrice des services d’éducation coopérative et de développement de carrière à l’Université Wilfrid Laurier à Waterloo, en Ontario. Elle souligne, en citant le secteur pétrolier et gazier et le secteur du détail à titre d’exemple, que le besoin d’orientation professionnelle est particulièrement criant en raison de la disparité actuelle des compétences et de l’expérience ainsi que de l’évolution rapide de la situation de l’emploi au Canada.

Trois groupes ressortent des résultats

Le sondage, mené auprès de 1 500 Canadiens d’âge adulte, examinait la question de l’utilisation des services d’orientation professionnelle. Trois groupes ressortent des résultats, soit ceux qui se définissent comme ayant une « carrière », ceux qui se définissent comme ayant un « emploi », et les étudiants. Ceux qui mènent une carrière affirment que cette dernière cadre avec leur formation postsecondaire, ou encore qu’ils ont besoin d’un baccalauréat, d’un diplôme ou d’une formation particulière. Ceux qui occupent un emploi disent pour leur part n’avoir besoin d’aucune formation précise ou qu’il s’agit du meilleur emploi qu’ils pouvaient obtenir. Ceux qui ont une carrière forment la plus grande catégorie de répondants (55 %).

Selon les résultats du sondage, plus de la moitié des répondants ayant une carrière (53 %) ont déjà consulté un professionnel du développement de carrière. Cette proportion est moins élevée du côté des répondants occupant un emploi : un peu moins de quatre sur dix, c’est-à-dire 38 %, ont déjà fait appel à des services d’orientation professionnelle. Parmi ceux qui ont une carrière ou un emploi et qui n’ont pas obtenu d’orientation professionnelle, 47 % et 50 % respectivement admettent qu’ils auraient dû obtenir plus de conseils professionnels. Quand ils envisagent des options de carrière, les Canadiens sont plus susceptibles de consulter :

  • un conseiller d’orientation dans une école secondaire (55 %) ;
  • un conseiller d’orientation dans un établissement d’enseignement postsecondaire (40 %) ;
  • une personne participant à la gestion des ressources humaines ou des carrières dans son milieu de travail (27 %) ;
  • un spécialiste dans un centre d’emploi communautaire (26 %) ;
  • un recruteur ou un chasseur de têtes (21 %).

Les obstacles liés à l’accès aux services d’orientation

Parmi les obstacles liés à l’accès aux services d’orientation professionnelle relevés dans le cadre du sondage, mentionnons le fait que les Canadiens croient ne pas avoir besoin d’orientation professionnelle vu qu’ils connaissent déjà leurs objectifs de carrière, et une mauvaise connaissance des différents services d’orientation professionnelle offerts.

Selon M. Ibrahim, directeur général, CERIC, les Canadiens peuvent consulter des professionnels du développement de carrière pour des besoins allant bien au-delà de la rédaction d’un CV. Ils peuvent notamment obtenir des conseils en matière de planification, d’avancement ou de transition de carrière, qu’ils soient étudiants, à l’étape d’un renouveau de carrière ou retraités. Les professionnels du développement de carrière aident aussi les gens à définir leurs intérêts et compétences, et à connaître le marché de l’emploi ainsi que les possibilités d’éducation ou de formation. Au moyen d’un éventail de pratiques de ressources humaines, ils travaillent également avec des organisations pour faire en sorte que celles-ci embauchent des personnes détenant les bonnes compétences.

Les étudiants ayant participé au sondage nomment leurs parents, d’autres membres de la famille et leurs amis parmi les personnes qu’ils ont consultées à propos de leurs ambitions en matière de carrière et d’emploi. Les enseignants et les professeurs sont aussi des sources de conseil importantes en ce qui a trait aux options de carrière. Une majorité d’étudiants actuels (58 %) indiquent qu’ils sont susceptibles de recourir aux services de conseillers d’orientation professionnelle.

D’après les conclusions du sondage, le nombre de Canadiens menant une carrière et faisant appel à des services d’orientation professionnelle baisse à mesure que l’âge augmente. Les 18 à 24 ans sont les plus susceptibles d’utiliser des services d’orientation professionnelle (76 %). Un nombre plus élevé de femmes (57 %) que d’hommes (50 %) affirment avoir obtenu des services d’orientation professionnelle. En ce qui a trait à l’emplacement géographique, plus de résidents de l’Ontario (61 %) ont obtenu des services d’orientation professionnelle que de résidents du Québec (49 %), du Canada atlantique (46 %) et de la Colombie-Britannique (45 %).

À propos du sondage

SOURCE Canadian Education and Research Institute for Counselling

  • Navigator Limited a effectué le sondage à l’échelle du pays au nom de l’Institut canadien d’éducation et de recherche en orientation et de la Counselling Foundation of Canada. Le sondage a été mené auprès de Canadiens âgés de 18 ans ou plus, du 16 au 23 novembre 2014. Il s’appuyait sur une méthodologie en ligne et un échantillon national proportionnel de 1 500 répondants. Un échantillon aléatoire parmi les 1 500 participants donnerait une marge d’erreur de 2,5 %, 19 fois sur 20.
  • La version intégrale du rapport, intitulé Sondage national : accès aux services d’orientation de carrière et d’emploi, est accessible en ligne à l’adresse www.ceric.ca/perspectives.

 

 

L’information, les études, la carrière

Bien s’informer pour bien choisir

 

Lorsqu’on a à faire un choix de carrière, il est important de bien se renseigner. Dans le domaine des formations et des études, ce n’est pas l’information qui manque!  Dans le but d’aider les personnes à faire le meilleur choix pour elles, plusieurs sites internet offrent de l’information destinée au public.  Je me propose donc  aujourd’hui de vous dresser une liste des sites que j’estime les plus utiles lorsqu’on est en questionnement face aux études et à la carrière.  Je tiens cependant à préciser qu’il est souhaitable d’avoir fait une réflexion préalable et d’avoir défini ses repères avant d’entamer l’exploration à travers ces sources inépuisables d’informations. Par repères on entend : quelles sont les compétences, aptitudes, qualités  personnelles, et valeurs, que je souhaite actualiser dans une carrière future? Outre le salaire et les conditions qu’il procurera, quel est le sens voulez-vous donner à votre emploi ou à votre profession?

  • Pour explorer le monde des professions :

 

http://dico.monemploi.com/

Exploration par profession (liste alphabétique)

Exploration par sphère d’activité :

  • Communication
  • Production des biens
  • Quête des ressources
  • Activité économique
  • Bien-être des personnes
  • Savoir et culture
  • Organisation politique

 

  • Pour explorer les programmes d’études

 

Pour obtenir de l’information sur les programmes d’études tant au niveau de la formation professionnelle (secondaire et collégial) que de la formation universitaire :

http://ch.monemploi.com/default.html

Lorsqu’on envisage de faire soit un DEP ou un DEC, un site est incontournable :

http://inforoutefpt.org/

  • Description des programmes
  • Les compétences à développer
  • Préalables
  • Professions visées
  • Lien avec le marché du travail

http://www.toutpourreussir.com/

La mission du site Tout Pour Réussir est de mieux faire connaître auprès des jeunes les métiers ayant de bonnes perspectives d’emploi qui demandent une formation professionnelle au secondaire ou de formation technique au collégial. Le site et les activités promotionnelles qui l’entourent visent à démontrer que les métiers issus des FP et des FT sont intéressants, valorisants et peuvent permettre de s’épanouir tout en étant bien rémunérés.

 

  • Processus d’admission

 

Votre choix s’arrête sur un DEP, le site suivant vous concerne :

https://www.srafp.com/

  • Description des programmes
  • Centres de formation qui offrent la formation
  • Offre de formation et date de début des cours
  • Possibilité de de faire sa demande d’admission en ligne

Votre choix s’arrête sur un DEC, les sites suivants s’adressent à vous :

https://www.sram.qc.ca/ : pour les cegeps de la région de Montréal

http://www.srasl.qc.ca/: pour les cegeps du Saguenay et du Lac St-Jean

https://www.sracq.qc.ca/: pour les cegeps de la région de Québec

 

Sur les trois sites mentionnés précédemment, vous trouverez toute l’information pertinente concernant les DEC, mais aussi différents outils comme celui du SRACQ (Prévisibilité d’admission) qui vous permet d’estimer vos chances d’être admis dans le programme de votre choix ou encore de consulter les statistiques d’admission pour les années antérieures.

 

Pour les études au cegep (DEC, AEC, reconnaissance des acquis)

http://www.monretouraucegep.com/fr/

Évidemment, toutes les maisons d’enseignement ont leur propre site, ce qui permet de se familiariser avec les services et les programmes offerts par chacune d’entre elles.  Dans le cas où vous envisagez un programme universitaire, il est impératif de comparer les programmes offerts par les différentes universités.  De par sa formule, un programme d’études dispensé par l’université A peut vous convenir davantage qu’un autre dispensé par l’université B, même s’ils mènent à la même profession et qu’ils ont des appellations similaires.  Par ailleurs, ce n’est pas parce que deux programmes de baccalauréat ont le même titre qu’ils ont la même composition quant à leur contenu.  Il est très important que de vous assurer que le programme choisi vous amènera à acquérir les connaissances et à développer les compétences que vous souhaitez en vue d’accéder à la profession que vous avez choisie.

 

  • Placement et perspectives d’emploi

 

Vous avez ciblé une ou deux professions, des programmes d’études et vous souhaitez en apprendre sur les perspectives d’emploi et sur ce qui est advenu des finissants antérieurs : consultez les enquêtes Relance. Celles-ci ont lieu annuellement pour la formation professionnelle et technique du secondaire et du collégial, mais aux deux ans en ce qui concerne la formation universitaire.

http://www.mesrs.gouv.qc.ca/ministere/acces-a-linformation/statistiques-etudes-et-rapports/enquetes-relance

Pour de l’information sur le marché du travail au Québec, sur les perspectives d’emploi par région administrative :

http://imt.emploiquebec.gouv.qc.ca

 

  • L’aide financière aux études 

 

Le site suivant vous offre même la possibilité de faire une simulation pour  l’aide financière à laquelle vous pourriez avoir droit, compte-tenu de votre situation personnelle.

http://www.mesrs.gouv.qc.ca/aide-financiere-aux-etudes

 

  • Rencontrer et parler à des travailleurs du secteur visé

 

Il est aussi très important de rencontrer des personnes qui exercent les professions susceptibles de vous intéresser.  Pour ce faire, vous pouvez utiliser vos contacts personnels. Autrement, il existe le site Académos pour les jeunes jusqu’à 30 ans.  Pour cette clientèle, le site permet d’échanger avec des cybermentors (plus de 2500 en 2013-2014) œuvrant dans de nombreux domaines.  Sur ce réseau social, les jeunes peuvent:

  • Dialoguer avec des mentors exerçant le métier qu’ils veulent faire, des étudiants du domaine qu’ils convoitent, des établissements scolaires, des entreprises; qu’ils auront choisi ou que la plateforme leur aura suggéré.
  • Partager leurs intérêts avec leurs pairs en se créant un profil professionnel ou en participant à des groupes d’intérêt.
  • Développer leur plein potentiel et bien préparer leur avenir professionnel en accomplissant des missions qui leur seront attribuées en fonction de leur cheminement.Il est aussi possible de participer à une journée dans la peau d’un étudiant d’un programme donné (formation professionnelle au secondaire et au collégial). Pour ce faire, il suffit de s’inscrire à ce type d’activité auprès de l’institution concernée (Élève d’un jour ou étudiant d’un jour)

 

Programme Jeunes Explorateurs d’un jour

 

Le Programme Jeunes Explorateurs d’un jour est un organisme à but non lucratif qui t’offre l’occasion de vivre une journée de stage dans un domaine qui t’intéresse particulièrement. Les stages sont offerts dans les différents paliers gouvernementaux (provincial, fédéral, municipal, ou parapublic incluant le secteur de l’éducation et de la santé) ainsi que dans les entreprises privées. Que l’on parle du secteur de l’administration, des communications, du droit, de l’éducation,  l’informatique ou encore de la santé et services sociaux, des sciences et technologies, de la sécurité publique ou du tourisme, bon nombre de professions sont disponibles pour contribuer à ton exploration de carrière.

 

Pour y participer, il faut que ton école soit inscrite et que tu fasses la demande pour participer à Jeunes Explorateurs d’un jour dans les délais prescrits.  Par exemple, pour l’année scolaire 2014-2045, la date limite pour t’inscrire est le 12 décembre 2014 pour les élèves de niveau secondaire et le 30 janvier 2015 pour les étudiants de niveau collégial. Tu peux choisir deux professions (choix A, choix B), écrire une lettre de motivation, compléter les formulaires requis.  Il ne te reste qu’à attendre qu’on te confirme la suite.

 

Conclusion 

 

Vous  êtes encore perdus face à toute l’information proposée, il pourrait être utile pour vous de consulter un conseiller ou une conseillère d’orientation afin de consolider votre identité, définir vos repères, et ainsi aller de l’avant  avec un projet de carrière qui vous ressemble, tout en étant réaliste et réalisable.

 

 

 

Les résolutions de l’année et la carrière

Le début d’une nouvelle année amène plusieurs personnes à prendre des résolutions pour l’année à venir.   Celles-ci concernent souvent l’alimentation et l’activité physique, mais elles peuvent aussi concerner les études, le travail, les relations interpersonnelles.

Formuler une résolution sans s’attarder aux moyens à prendre pour la tenir, c’est s’assurer d’avance que notre intention, notre souhait, notre désir, a peu de chance de se réaliser.  Au fond, notre résolution ne restera qu’un vœu si on agit de cette manière.

Quels sont les moyens et les actions que je compte mettre en place afin d’en arriver à ce que mon désir (ma résolution) se concrétise?  Pour obtenir un changement de résultat, il faut faire des modifications au niveau des variables faisant partie du problème. Pour un même problème, il peut donc exister plusieurs variables à considérer et les moyens à prendre pour le solutionner peuvent différer selon les personnes.

La grande difficulté avec les résolutions concerne souvent le réalisme de celles-ci.  On se fixe des objectifs trop élevés ou on prend un trop grand nombre de résolutions qu’on sera incapable de maintenir plus de trois semaines.  Il semblerait qu’une période de trois semaines soit nécessaire pour créer une nouvelle habitude et l’intégrer dans notre vie.

Pour les étudiants en questionnement relativement à la carrière, la résolution ne devrait pas être de formuler un choix professionnel, mais plutôt de se mettre en mode introspection afin de découvrir (à partir de soi et non des autres)  les éléments à placer dans l’équation pour en arriver à  un choix de carrière réaliste et réalisable.  Souvent pressées d’en arriver à une réponse, les personnes escamotent cette partie de réflexion.  Les déceptions, les désillusions, et parfois les échecs qui s’en suivent, les ramènent à la case départ, les obligeant ainsi à se poser les véritables questions et à trouver leurs propres réponses.  Comme étudiant en quête d’un choix professionnel, on devrait donc prendre la résolution de se questionner davantage sur soi afin de trouver les repères nécessaires qui serviront à formuler éventuellement un projet professionnel.

Le monde du travail est en constante évolution.  Bien malin, celui qui pourrait prédire ce à quoi il ressemblera dans les trente prochaines années.  Hélas, encore aujourd’hui, plusieurs personnes espèrent choisir une profession une fois pour toutes. Penser ainsi, c’est quasiment espérer que la profession choisie ne subira aucun bouleversement ni transformation.  Ce qui est peu probable.  Et si c’était le cas, on risquerait de s’ennuyer assez rapidement.  Choisir une profession, c’est aussi accepter qu’elle subisse des transformations, qu’elle évoluera au fil du temps, et qu’on devra inévitablement s’adapter à cette nouvelle réalité, ou encore envisager de se réorienter si elle ne nous convient plus.  Au fond, on a plus de contrôle sur ce qu’on est comme personne, sur ce qu’on a à offrir comme savoirs, savoir-faire, savoir-être, que ce sur quoi le monde du travail sera dans le futur.  En ce qui concerne la carrière, on devrait donc prendre la résolution de miser sur soi avant tout.

Les problèmes au travail ne concernent pas toujours la profession en elle-même. Le monde du travail est aussi fait de multiples relations interpersonnelles.  Pourtant, il n’est pas rare que des personnes envisagent de se réorienter parce qu’elles souffrent des piètres relations dans leur milieu de travail ou encore du mauvais climat qui existe au sein de leur équipe de travail.  Avant d’en arriver là, il est nécessaire de se questionner sur les réelles causes de l’inconfort.  Est-ce que j’aime encore les tâches inhérentes à ma fonction ou à ma profession? Ou est-ce que ce sont les relations que j’entretiens avec  les gens dans mon milieu de travail qui sont un problème pour moi?  Quelle est ma part de responsabilité dans les difficultés rencontrées? Pour être honnête, il est impossible que ce soit toujours la faute des autres.  Notre attitude et nos comportements, tout comme ceux des autres, peuvent contribuer aux problèmes rencontrés dans les milieux de travail.  Certes, on ne peut pas changer les comportements et les attitudes des autres, mais on a un certain pouvoir pour améliorer sa façon d’être et d’agir au travail.

De  manière générale, les relations interpersonnelles sont très complexes.  Elles le sont davantage en milieu de travail puisqu’on est amené à travailler ou à collaborer avec des gens qu’on n’a pas nécessairement choisis. Un autre facteur pour expliquer certaines difficultés rencontrées dans les milieux de travail est la présence chez  des collègues (ou vous-mêmes)  d’un trouble de la personnalité.  Bien qu’il existe peu d’études sur la prévalence des troubles de la personnalité au Canada, des études américaines montrent qu’entre 6 et 9 % de la population pourrait souffrir de troubles de personnalité.  Si votre milieu de travail compte 100 personnes, dites-vous qu’entre 6 et 9 personnes  peuvent souffrir d’un ou de plusieurs troubles de personnalité.  Ces personnes souffrent et font souffrir les autres.   Ces troubles apparaissent souvent à l’adolescence ou au début de l’âge adulte, ce qui pourrait correspondre à l’entrée dans la vie active au plan professionnel.  En général, les personnes qui souffrent d’un trouble de la personnalité ont de la difficulté à s’entendre avec les autres et peuvent être irritables, exigeantes, hostiles, craintives ou manipulatrices (Réf. : Agence de santé publique du Canada). Si vous rencontrez des difficultés dans vos relations au travail, votre résolution pourrait être de considérer en premier lieu votre contribution potentielle dans les problèmes rencontrés. N’hésitez pas à consulter. Des ressources sont disponibles pour vous aider à mieux fonctionner au travail et dans la vie en général. Il n’est pas toujours nécessaire de se réorienter pour espérer trouver un milieu de travail où les relations interpersonnelles seront plus harmonieuses. Si vous souffrez de troubles de la personnalité, changer de milieu de travail ou de profession ne règleront rien, sauf déplacer le problème et maintenir votre souffrance et celle des autres.

Salon carrière et formation Québec 2014

 

Pour une vingtième année consécutive, soit du 22 au 25 octobre 2014, se tiendra le Salon carrière et formation à Québec.

Le Salon s’adresse autant au jeune à la recherche d’une formation pour sa carrière future qu’à l’adulte en quête de perfectionnement pour avancer dans son parcours professionnel. Il s’adresse aussi à la personne en fin de carrière ou nouvellement retraitée qui désire réaliser ses passions.

Ce Salon est donc l’évènement incontournable pour toutes les personnes en questionnement concernant la carrière. Plus de 200 exposants seront présents pour vous conseiller,  dont des représentants des maisons d’enseignement (CFP, Cégeps, Universités), de plusieurs Ordres professionnels ainsi que  d’Organismes d’aide à l’emploi. C’est le lieu pour obtenir de l’information sur les programmes d’études, expérimenter des techniques de métiers, rencontrer des spécialistes du marché du travail et découvrir les tendances et les perspectives du marché de l’emploi. Ce sera également l’endroit pour en apprendre davantage sur les techniques de recherche d’emploi, sur le travail à l’étranger, sur la formation continue, l’Éducation des adultes, mais aussi sur la préparation à la retraite.

Il sera également possible de rencontrer des conseillères d’orientation au kiosque de l’OCCOQ.

Vous êtes donc cordialement invités à venir nous rencontrer.

http://www.saloncarriereformation.com/fra/default.asp